Jaeden Dustin Adam.

▬ Have you seen this muggle ? ▬

Prénom ou pseudo : ****
Code du règlement :
Avis sur le forum : Ma-gni-fique (darling !)
Présence sur le forum : 4/7

Family portrait ;

J’avais cinq ans lorsque je fis la connaissance de la famille Tailor. Mes parents décédés quelques mois auparavant, ma sœur et moi avions été placés en famille d’accueil. Malheureusement deux familles différentes. J’ignorais où elle fut envoyé, à vrai dire je m’en moquais. Les Tailor avaient un fils unique, Lucas. Nous nous entendions à merveille, nous devinrent peu à peu meilleurs amis, comme des frères, ce que nous étions presque. Nous avions le même âge, nous allions à l’école ensemble, nous fréquentions les mêmes amis, et ce jusqu’à nos onze ans. Dès lors je partis en internat à l’autre bout du pays. Du moins en apparence, les Tailor étaient une famille de Moldus, ils ignoraient tout de mon monde, et ils ne devaient jamais rien en savoir, voilà les strictes consignes que l’on me donna. En réalité je faisais mon entrée à Poudlard, la célèbre école anglaise de sorcellerie. Ce fut tout un monde que je découvris, ce monde me plaisait, je le préférais de loin à celui des Moldus. Je retournais chez les Tailor à chaque vacance. A ces occasions, Luke et moi ne nous quittions pas un instant. Nous avions tellement de choses à nous dire, tellement de temps à rattraper. Bien sûr nous entretenions une correspondance épistolaire, les téléphones ne fonctionnant pas dans l’enceinte du château. Mais les lettres ne valent pas les paroles. Je lui manquais, il me manquait. Nous vivions très mal cette situation. Nous essayions de nous faire de nouveaux amis, non sans mal. Pour combler ce manque affectif, j’enchainais les petites amies, et me constituais peu à peu une bande de d’amis plus ou moins fidèles et fréquentables, tous des Serpentard. Comme moi. Nous n’aimons pas nous mélanger aux autres. Je devenais alors sûr de moi, arrogant, détestable. Luke ne manquait pas de me le faire remarquer, il ne cessait de me répéter qu’il ne me reconnaissait pas. Je lui certifiais que j’étais toujours le même, que j’étais toujours Jaeden, son frère, à jamais, et que rien ne pourrait changer ce lien qui nous unissait. Mais je ne pouvais le nier, nos relations se dégradaient à une vitesse affolante. La distance y jouait un grande part, mais j’y étais aussi pour beaucoup, seulement je ne m’en rendais pas encore compte. Mes lettres se faisaient de plus en plus rares, laissant les siennes sans réponse. Et lors de mes retours, je m’empressais de rejoindre mes amis sorciers. Je le faisais souffrir, et je n’en avais pas conscience. Lors de ma troisième année, je partis fêter la nouvelle année chez un ami, avec sexe, drogue et rock’n’roll. Luke m’en voulu, mais je m’en moquais. Ce soir là il me téléphona, je décrochais à contre cœur. Il me tint le même discours que les autres fois.

Spoiler:

« Je t'aime. »

« Luke… »

Un coup de klaxon. Un crissement de pneus. Un bruit sourd. Puis le silence. Un silence funèbre. Je criais son prénom, sans réponse. J’imaginais alors les pires scénarios. J’avais raison. Les larmes coulèrent sur mon visage. Je m’assis contre le mur, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Mon frère était mort. Mort en m’avouant ses sentiments. . Il m’aimait. Pas comme on aime un frère ou un ami. L’amour avec un grand A. Je ne m’en étais jamais aperçu. Je réalisais alors la souffrance que je lui avais infligée ces trois dernières années. Comme avais-je pu être aveugle à ce point ? Je ne le reverrais jamais, je n’entendrais jamais plus sa voix. Il allait me manquer. Enormément. J’eus de grandes difficultés à me ressaisir. Je ne révélais jamais les sentiments qu’il avait à mon encontre. Il m’avait fait confiance, je ne le trahirais pas. Je ne le décevrais pas une fois de plus. Il avait tellement souffert par ma faute. Une année passa. Une très longue année. La pensée de Luke me hantais, je n’arrivais pas à l’oublier, comment aurais-je pu ?

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« Adam Rumer. »

« Hum… Poufsouffle !»

« Merci… »

C’est ainsi que j’appris que ma sœur était toujours vivante, qu’elle avait elle aussi des dons pour la sorcellerie et qu’elle étudierait à Poudlard. Rumer. Celle de qui j’avais était séparé quatorze années durant. Pour moi elle ne représente rien. Elle n’est personne, une parfaite inconnu. Je ne lui adressais jamais la parole, j’ignore tout de son histoire, d’où elle était ces quatorze dernières années. Sait-elle seulement qui je suis ? J’en doute. Nous portons le même nom. Elle est élève de Poufsouffle, et moi de Serpentard. Nous n’avons rien en commun si ce n’est notre patrimoine génétique, et ça ne représente rien à mes yeux. Elle n’est pas ma sœur, c’est une élève de première année comme les autres et je me ferais un plaisir de la martyriser si l’occasion devait se présenter. Personne ne doit savoir qui elle est. Nos chemins se sont séparés alors que j’avais cinq ans et elle deux. Nos vies sont parfaitement indépendantes l’une de l’autre. Elle n’est rien.

Two witches, one wizzard ;

L’an dernier j’ai fait la connaissance d’une personne que je tiens à vous présenter. Dès le premier jour, elle m’a détesté. Depuis c’est la guerre froide entre nous. Elle est élève de Gryffondor, et moi de Serpentard, autant vous dire que les rivalités entre nos maisons déteignent sur nous. Je ne peux m’empêcher de la faire tourner en bourrique, je la rends folle, je lui mène la vie dure, je dois bien vous l’avouer, mais j’aime tellement ça. La moindre plaisanterie sera à son intention, j’ai fais circuler les pires rumeurs à son propos. Le plus exaspérant pour elle, et cette vilaine habitude que j’ai prise : déformer son prénom. Pour moi, elle est Betty, et elle se restera à mes yeux. Je ne cesserais jamais de l’affubler de ce surnom. Au départ j’avais beaucoup de mal à mémoriser son vrai prénom, à présent je l’ai oublié et remplacé par Betty. Peut-être cherchais-je à attirer son attention. Car oui, à vous je peux bien l’avouer, derrière cette image de sorcier arrogant et détestable se cache un homme, doué de sentiments, la haine, bien évidemment, mais aussi l’amour. Je l’aime. Bonnie Swightberry. Mais nombreux sont les obstacles. Tout d’abord : nos maisons. C’est bien connu, Godric Gryffondor et Salazar Serpentard se détestaient. Et bien leurs « descendants » aussi, du moins en principe. Je suis l’exception qui confirme la règle en quelque sorte. Récemment les rivalités entre maisons se sont accrues, et l’éternelle bataille en les rouge & or et les vert & argent bat son plein. Si j’osais ne serait-ce que lui avouer mon amour, je trahirais ma maison, mes amis, ma fierté. Seconde ombre au tableau : nous. Ou plutôt moi. Depuis plus d’un an à présent je passe le plus clair de mon temps à la persécuter, mais ne dit on pas que qui aime bien châtie bien ? Vous en avez la preuve. Mais elle, elle semble réellement me détester, j’ai parfois l’impression qu’elle souhaiterait ma mort, et j’en souffre, plus qu’elle ne le croit. Je fais bonne figure devant les autres, mais je souffre. En même temps je ne peux me permettre d’afficher cette faiblesse, j’ai tout de même une réputation au sein de Poudlard à tenir voyons. Je souffre en silence depuis une année. Une longue et douloureuse année. Oserais-je un jour lui braver les interdits, chambouler les mentalités et les mœurs en lui avouer mon amour ? Je n'aurais pas la prétention d'affirmer connaître la réponse.
Je me dois de vous décrire notre première rencontre. Lorsque son nom fut énoncé et que je la vit monter sur l’estrade, prendre place sur le tabouret, et enfiler le Choipeaux, je fus comme hypnotisé. Elle était si belle, de grand yeux bleus, la peau pâle à l’instar des marquises des siècles passés, de longs cheveux châtains. J’étais tombé sous le charme. Mais lorsque le Choipeaux cria :

« Gryffondor ! »

La sentence tomba. Pourquoi une fille qui paraissait si belle et qui aurait certainement pu être une parfaite Serpentard allait gâcher son potentiel dans la maison où Potter, Weasley et compagnie avaient étudiés ? La vie est injuste, je devrais le savoir à présent. Je devais faire quelque chose, mon visage devait la marquer, elle devait garder un souvenir de moi lorsqu’elle se remémorera la cérémonie de sa répartition. Je sortis discrètement ma baguette de ma robe et lança un sortilège muet, pointant ma baguette sur elle, alors qu’elle descendait de l’estrade et se dirigeais en direction de la table des Gryffondor. Le sortilège de Croc-en-jambe. Idéal, parfait, machiavélique, sadique même en une pareille occasion. Elle s’étala alors de tout son long sur la pierre froide de la Grande Salle, devant des milliers d’élèves. Ses pommettes devinrent cramoisies. Mon plan avait fonctionné mieux que je ne l’aurais espéré. Je levais le sortilège et rangeais rapidement ma baguette. Elle se releva et lança un regard meurtrier vers ma table. Je ne pus m’empêcher de lui faire signe de la main et de lui adresser un large sourire. Je crois que si elle avait pu me tuer d’un regard, elle l’aurait fait. Gênée et furieuse, elle rejoignit la table des Gryffondor, la cérémonie continua. Elle se retourna plusieurs fois dans ma direction, j’affichais toujours le même sourire satisfait. Tout à commencer ce soir pluvieux de septembre.

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Inaccessible, je t’ente de l’oublier. Depuis environ sept mois Lluvia et moi sommes le nouveau couple star de Poudlard, du moi parmi les Serpentard. Mais mon amour est-il réellement sincère ? J’en doute. Mais comment savoir… Les sentiments humains sont tellement complexes. Je crois que je l’aime, mais simplement pas autant que Betty. Je crois qu’il m’est impossible d’aimer une autre fille comme je l’aime. En revanche, je ne doute pas des sentiments de Lluvia, elle semble m’aimer d’un amour franc. Il y a au moins l’un de nous qui s’investit dans notre relation, c’est un bon début, non ? Parfois une question me traverse l’esprit, et si notre couple était parfaitement illusoire, une sorte de coup de pub en bref afin d’affirmer notre statut au sein de l’école. Je ne pense pas, du moins je ne l’espère pas. Je l’aime tout de même, moins qu’Elle, mais je l’aime.
Entre Betty et Lluvia mon cœur balance. Qui choisir ? Inutile de vous dire que je l’ignore.

» « vous serez tout les deux, en retenue » • pv jaeden