The british Perfection - henry james danshworth {Finish}

▬ Une base ; L'identité ▬

Prénom : Henry, James.
Nom de famille : Danshworth.
Date de naissance & âge : Quinze janvier deux mille sept & vingt ans.
Lieu de naissance : Sainte Mangouste à Londres.

▬ Pour continuer ; L'école ▬

Année d'étude : Cinquième année d'étude
Matière favorite : Les sortilèges & Enchantements ; bien qu'il y ait peu de matières qui lui résistent.
Idée de métier : Haut fonctionnaire au ministère de la magie : directeur du département des mystères par exemple.

▬ Pour achever ; Le moldu ▬

Prénom ou pseudo : Ben
Code du règlement : OK par Jack.
Avis sur le forum : Il est tout simplement magnifique aussi bien au niveau du contexte, que du design ou même les personnages vacants qui sont tous très attirants.
Présence sur le forum : 5/7

▬ Pour commencer ; Personnage ▬

Histoire :

« La perfection c'est la mort, c'est l'aboutissement de la vie. » (c)Grzegorz Rosinski

Huit heure se lever, huit heure et demi avoir fini son petit déjeuner, neuf heure être lavé et habillé, neuf heure quinze leçon de piano, dix heure et demi leçon de violon, midi et demi retour à la maison et déjeuner en famille, quatorze heure lecture des manuels scolaires avec son père, quinze heure exercice pratique, dix-sept heure "tea time" avec sa mère...

La voix grave de son père s'était élevé d'un coin reculé du salon. Un coin plongé dans une semi-obscurité qui rajoutait un côté presque dramatique à la scène ; l'effet était parfait, comme tout ce que faisait son père ou sa mère. Toujours à en rajouter, toujours à chercher le petit détail qui changerait tout. Cela faisait maintenant quinze ans qu'il vivait dans cette famille et il avait encore du mal à se résoudre à l'appeler "sa" famille. Il les voyait plus comme des éducateurs proche des gardiens de prison. Le temps libre, une denrée rare pour lui, jamais il n'avait connu le bonheur grisant d'être libre. Si, sa naissance avait été un pur moment de liberté ; sa mort en serait un autre. Sa mère fronçait encore les sourcils, son visage s'était figé dans une expression de choc et de colère mêlés ; très sur jouée. Il ne la fixa pas droit dans les yeux, il ne la traita pas de merlan frit comme il aurait voulu le faire. Non, il se contenta de baisser les yeux vers le sol, feignant d'être désolé et pénitent pour ces mauvaises actions. Sa mère sembla satisfaite et elle reprit sa lecture de l'emploi du temps de Henry. Il n'écoutait déjà plus, il le connaissait par cœur, c'était le même depuis des années. Ce qui changeait c'était la lecture de ses nouveaux manuels scolaires. Il allait à Poudlard et il savait que tout changerait dès l'instant où il aurait mis les pieds dans cette école. Elle représentait cette bulle d'air inaccessible depuis trop longtemps, mais salvatrice pour le noyé désespéré ; et le noyé c'était lui. Il étouffait, ses parents étaient constamment à l'affut du défaut à corriger ou près de lui pour constater doctement qu'il avait encore des efforts à faire, et même quand son professeur particulier de piano faisait remarquer à la mère d'Henry que son enfant approchait de la perfection, elle se contentait de lui rétorquer qu'il s'en rapprochait, mais qu'il n'y était pas encore. Loin de se comparer à Mozart, Henry n'avait rien à envier aux autres élèves au contraire, les autres enviaient Henry. Toute son enfance avait ressembler à cela : des suites de cours et de remarques de la part de sa mère et de son père pour qu'il s'améliore toujours plus. A dix ans, vous lisiez les contes de Beedle le barde, il lisait un magazine sur la métamorphose avancée. A un an et demi, vous appreniez à marcher, il apprenait à bien se tenir ; il fallait paraître altier et pour cela il fallait se tenir droit. Quand il repensait à son enfance, Henry n'avait qu'une image en tête : ses deux parents de chaque côté d'une belle table rectangulaire, ils souriaient comme s'ils tournaient une pub pour du dentifrice et il se lançait des regards amoureux, comme au premier jour de leur rencontre, derrière leur tasse de thé. Vous appelez cela de l'amour, la famille parfaite, mais Henry savait que tout ça n'était qu'apparence. Les apparences, il fallait les sauvegarder en permanence, en présence des gens il fallait apparaître comme la petite famille britannique au revenu moyen avec un seul enfant : le tableau parfait ; en Amérique on aurait sûrement demandé à ses parents de faire un spot gouvernemental pour prouver que le "rêve américain" n'était pas mort. C'était d'une telle perfection que ça en était écœurant.

« Etre esclave de soi est le plus pénible des esclavages. » (c) Sénéque

Il est drôle ou plutôt pathétique de constater que les jeunes hommes ou jeunes femmes à quinze ans se sentent si plein d'expérience comme s'il connaissait tout sur tout ; alors qu'à soixante dix ans il se remette en question et pense que demain est un autre jour remplit de rebondissements et de nouvelles découvertes. Henry n'échappe pas vraiment à la règle. Poudlard, certes une bouffée d'air pour lui, mais il le connaissait déjà par cœur. Aussi à son arrivée ne fut-il pas étonné par l'immensité de pierre qui se dressait sur la colline au-dessus de Prés-au-lard, par la grande salle qui portait si bien son nom, par le plafond magique qui reflétait le ciel au dehors, par les quatre tables et les quatre maisons qu'il connaissait aussi. A tel point d'ailleurs qu'il savait déjà dans quelle maison il serait envoyé. Le choixpeau semblait d'accord avec lui puisqu'il l'envoya à Serdaigle, la maison de son père...Sa maison. Non, ce n'était pas sa maison, c'était sa bulle d'air, sa deuxième vie où il pourrait se contenter d'être lui, où il pourrait se faire des amis, où il pourrait se faire des souvenirs, où il partagerait ses peines, ses craintes, ses envies. Optimisme de la jeunesse, naïveté maladive d'un prisonnier qui une fois libéré s'imaginait qu'il pourrait enfin être libre et qui se rends compte que la liberté n'existe pas ni au dedans, ni au dehors. Il était l'idiot persuadé de planer alors qu'il est entrain de chuter d'une falaise de dix mètres et qui s'écrase par terre, un sourire béat et niais toujours accroché aux lèvres ; la chute n'en ai que plus dur. Il se fit des amis, même une petite amie. Il était persuadé d'être enfin libéré du joug de la perfection demandée par ses parents du moins jusqu'à ce qu'il reçoive l'un de leur courrier. Ils lui disaient qu'ils étaient fiers qu'il soit à Serdaigle, mais qu'il devait leur envoyer ses résultats scolaires à chaque qu'il en avait. L'optimiste ouvre les yeux et se rend compte qu'il tombe, son sourire fixe disparaît peu à peu, mais c'est trop tard. Il en parla avec ses amis, le rebelle du groupe lui proposa de brûler cette lettre et de ne surtout pas accéder à la requête de ses parents ; il l'avait dit plus vulgairement. Henry suit son conseil, mais les lettres affluent et il comprend. Il est comme ce naïf qui tombe de la falaise, aveugle de sa propre situation, mais quand la prise de conscience se fait : la chute devient dure. Il commence à envoyer une première lettre, à se renfermer sur lui-même, à plus étudier qu'à vivre. Ses amis le quitte, sa petite amie en a marre de le voir bosser et pas l'embrasser, elle s'en va et se trouve un joueur de quidditch décérébré. L'amertume vient, la colère aussi, mais il ne faut pas y céder et Henry le sait ; alors il ne cède pas, mais s'enferme de plus en plus dans sa prison. La différence, c'est que le naïf se rend compte trop tard de ce qui lui arrive ; lui n'est plus naïf, ni innocent. Il est devenu arrogant et cynique ; bref, imbuvable. Il voit bien que les gens qui l'approchent ne le font que par intérêt, mais même si c'est pour se faire exploiter, il accepte leur compagnie pour sortir de la solitude dans laquelle il s'est plongé. Et tout comme le naïf qui ouvre les yeux trop tard, il comprend que personne ne le retient prisonnier, que personne n'a construit sa cellule, pourtant comme tous les hommes il cherche un responsable. Il se voile encore les yeux, le responsable : c'est lui et lui seul ; il avait le choix, il s'est planté. Vous voulez toujours être parfait ou vous préférez garder vos défauts encore quelques temps ?

Henry - La perfection, c'est la mort. Je suis mort depuis longtemps et je hante comme une âme esseulé mes vieux amis les livres. Ma seule amie est la connaissance, mon confident s'appelle savoir, ma force se nomme intelligence, ma meilleure compagne est la solitude, ma haine...C'est ma perfection

Caractère :

Henry James Danshworth est parfait. Vous ne me croyez pas ? Pourtant, c'est la stricte vérité : il est poli, il est gentleman, il est intelligent et semble gentil ; en plus il est plutôt riche. Le parti parfait pour un mariage mesdames, n'est-ce pas ? Mais, car il y a toujours un mais, cette perfection n'est que le masque, ce n'est pas le vrai visage de la bête. On ne peut, cependant, pas lui enlever les qualités mentionnées plus haut. En effet, il est intelligent, il est même très intelligent. Le meilleur élève que Poudlard ait jamais eu depuis cinquante ans. Les meilleurs notes et une aide précieuse pour vos devoirs ; comme dit la rumeur dans Poudlard : "Tu veux un optimal sans tricher alors que t'es un cancre, trouve Danshworth". Le problème de l'intelligence, c'est qu'elle ne va pas souvent de pair avec l'humilité et la modestie. Vous l'aurez compris Henry est arrogant, mais comme toujours le visage qu'il présentera n'est pas celui d'un arrogant. Il se sait supérieur à vous par son intelligence, il pense même qu'il a un certain droit sur vous de par la supériorité de son intellect, mais il ne vous le dira pas, vous le ressentirez. Malheureusement cette arrogance l'a conduit à être seul, complètement seul. Il n'a pas d'amis comme la plupart des jeunes de son âge à cause de son caractère, lui il vous dira que c'est parce qu'il préfère rester seul, que c'est mieux pour développer son savoir, mais cela s'appelle de la fierté mal placée. Il est assez amer aussi, presque acariâtre et surtout extrêmement cynique. Il est pessimiste et il porte un jugement plutôt sévère sur les gens qui l'entourent, et si vous lui faisiez remarquer il vous répondrait qu'un cynique est un grossier personnage qui de sa vision déformée voit les choses comme elles sont, et non comme elles devraient être ; une citation qu'il emprunte à Ambrose Bierce : un auteur moldu qu'il apprécie. Il faut avouer qu'il est aussi doué pour la rhétorique et il sait généralement comment blesser avec quelques mots. Cependant, ne dressons pas un tableau trop noir du personnage. On peut aussi lui reconnaître qu'il n'est pas seulement intelligent, mais qu'il sait faire preuve de bon sens. Il est très pragmatique et garde son sang-froid en toute situation, calme et posé il n'élève jamais la voix. Il est très discret et sérieux. Mais surtout sa grande qualité c'est qu'il est très persévérant, il ira toujours au bout des choses, au bout de ses idées. Au fond, Henry n'est pas quelqu'un de méchant sous cette carapace de cynisme dans laquelle il s'est enveloppé plus pour se protéger que pour faire du mal aux gens. Par contre, si vous voulez voir le vrai et sympathique Henry Danshworth vous allez devoir briser la tonne de glace qui lui sert d'armure.

Physique :

Être discret nécessite un physique qui le permette, imaginez une armoire à glace de deux mètres sur un qui essaye de ne pas se faire remarquer dans un des couloirs étroits de Poudlard. Vous l'aurez compris Henry est loin d'être une armoire à glace aux muscles gonflés de stéroïdes. Au contraire, il est mince voire maigre. Il mesure un mètre soixante dix-huit pour seulement soixante deux kilos, il semble donc plutôt fragile d'apparence et très fin. Une allumette en quelque sorte. Cependant, ce look renforce son côté [i]british