altheda meriel ;; she held the world upon a string ▬ uc

▬ Une base ; L'identité ▬

Prénom : Altheda de son premier prénom. "Comme une fleur," voilà ce que cela signifie en Grec. Son deuxième prénom, Meriel, est aussi d'origine grecque et représente l'argenté de la mer au clair de lune.
Nom de famille : Fraser. Nom d'origine écossais, qui remonte sans doute jusqu'au Clan Fraser.
Date de naissance & âge : 9 juin 2010 ; 17 ans (presque...)
Lieu de naissance : Edimbourg

▬ Pour commencer ; Personnage ▬

Histoire :

ELVIRA ▬ Je suis sérieuse, je... Une sorcière, oui.

Liam n'avait pas voulu la croire. Ce devait être une stupide blague loin d'être drôle, ou alors, elle le prenait réellement pour un imbécile. Elle lui avait parlé d'une stupide école de magie, d'un stupide monde magique, de stupides pouvoirs magiques et parlait même des études de leur futur bébé dans cette stupide institution magique. D'accord. Il avait tout essayé, pourtant, afin de l'arrêter. Il s'était forcé à rire à gorge déployée, avait roulé des yeux et s'était même énervé. Rien n'y avait fait. Bien qu'elle ait l'air craintive, appréhensive, elle avait fini par soupirer d'un air ennuyé et lui avait fait une démonstration. Le verre d'eau posé sur le plan de travail s'était déplacé jusqu'à la table de la cuisine, où le couple était installé.

ELVIRA ▬ Autre chose ?
LIAM ▬ Tu es complètement malade.

Il lui en voulait. Il la détestait. Il la haïssait. En plus, elle l'avait appelé Moldu. Moldu. Non, mais, qu'est-ce que c'était que ces conneries ? ▬ Le choc l'empêchait de penser de manière logique, raisonnable. Elle n'était qu'une... qu'une... Le jeune homme, vingt-cinq ans, avait peine à croire ce que son épouse lui racontait. Ca n'avait aucun sens ! Il la connaissait depuis sept ans, l'aimait depuis cinq et lui était marié depuis trois. Elvira était enceinte de trois mois. Ils avaient déjà choisi son nom, avaient construit des tas de rêves sur ce petit bout qui en rajouterait à leur bonheur. Mais tel un château de sable, tel une fragile bulle de savon, tel un vase en chute libre... Tout, absolument tout dans la vie de Liam Charles Fraser venait de voler en éclats. Et ce n'était même pas une question de relation avec sa femme, ce n'était même pas le "mensonge" qui le tuait. Il venait de se rendre compte qu'il n'avait jamais rien compris à la vie.

LIAM ▬ Ne m'attends pas.

Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, il s'était levé et avait quitté la pièce. Le temps que son épouse le rejoigne, il était déjà dans le hall d'entrée.

ELVIRA ▬ Liam !
LIAM ▬ J'ai besoin de temps, Elvira. J'ai besoin d'être seul.

Pas un mot, pas un regard de plus. Il était sorti de la maison familiale... et de la vie d'Elvira Lynn Benton. Il lui avait fallu près de quatorze ans pour se faire à l'idée, se remettre en question, peser le pour et le contre, décider de la façon dont il réagirait... Et comprendre qu'il les aimait. Toutes les deux.

***

Avant même de se réveiller complètement, la jeune femme posa les paumes de ses mains sur ses yeux encore fermés. Elle sentait ses globes oculaires se mouvoir rapidement sous ses paupières chaudes. Bien qu'elle vienne à peine de reprendre conscience, elle se sentait fatiguée, à bout de souffle comme si elle venait de courir un marathon. Sa respiration était saccadée, et en remontant une de ses mains sur son visage, elle sentit quelques gouttes de sueur qui avaient perlé sur son front. C'était toujours comme cela qu'elle se réveillait, après ce cauchemar. Ce type, il ne voulait pas la laisser tranquille, même dans son sommeil. Son père ? Il avait pris la fuite, uniquement parce que quoi ? Il avait trop peur d'affronter la vérité sur sa femme ? Pfft. Il avait raison, après tout, sa mère était effroyable. Pfft, pfft. Il regrettait sa réaction ? Il était désolé ? Il l'aimait, elle et sa mère ? A d'autres.
Altheda ne ressentait aucune amertume en pensant à Liam Fraser. Aucun sentiment, aucune rancune, aucune haine... Certes, elle lui en voulait, pour avoir laissé sa mère en plan alors qu'elle n'avait fait qu'être honnête, mais pour son compte à elle, il n'y avait rien. Elle n'avait pas manqué d'amour paternel, son grand-père avait fait mieux que ce Liam n'aurait pu faire, elle en était certaine. Elle n'avait jamais manqué de rien tout au long de sa vie. Son père biologique avait envie de faire partie de sa vie ? On ne postulait pas pour un poste de père quatorze ans après la naissance de son enfant.

La toilette matinale et le petit déjeuner se passèrent dans le plus banal des routine pour Altheda. Si elle était pressée, si son coeur battait comme un fou ou si elle avait envie d'interrompre le repas pour demander à quitter la maison immédiatement, elle cachait bien son jeu ; elle avait toujours été bonne actrice. C'était la fin août. Accompagnée de sa mère et son grand-père, elle quittait le manoir familial écossais pour se rendre en Angleterre, ce jour-là. La rentrée à Poudlard avait lieu dans quelques jours, et il était grand temps de faire un tour sur le Chemin de Traverse, avant le départ pour l'école de sorcellerie.

ELVIRA ▬ Tout le monde est prêt ?
ALTHEDA ▬ On peut y aller, je crois !

Et d'un coup de baguette magique silencieux, Elvira débarassa la table.

Caractère : Altheda Meriel Fraser n'est certainement pas la personne la plus courageuse, ni la plus audacieuse des filles de son âge. Ou des filles tout court, en réalité. Allez, soyons... synthétique. On pourrait facilement décrire la jeune fille comme une petite tornade blonde. Vous ne la verrez pratiquement jamais venir, mais à condition d'être un minimum forte, elle serait bien capable de vous surprendre, vous ébahir, vous émerveiller, vous bouleverser... Et, pourquoi pas, vous détruire.
Ne croyez pas que c'est une petite inoffensive, gentille, sage comme une image et exemplaire. Certes, elle vous l'accorde, elle a l'air bien sympathique. Mais, laissez-moi vous rappeler qu'un jour, même le Choixpeau Magique aurait dit qu'il « faut pas s’fier à ce qu’on voit. » Et pourtant, on dit souvent que la première impression est toujours la meilleure. Contradiction ? Certainement pas. Paradoxe ? Peut-être bien que oui.
On dira d'Altheda qu'elle est indéfinissable, et qu'aucun adjectif, sinon unique, ne la décrit mieux qu'un autre. C'est cela, en fait. Elle est unique. Elle parle, elle sourit, elle rit, elle partage, elle s'énerve, elle pleure, elle fait mal, elle ose, elle a peur, elle travaille, elle paresse, elle dort... Elle vit. Et pour être tout à fait honnête, elle profite pleinement de cette vie qui lui est chère. Vous n'aurez pas idée des tempêtes qui se déchaînent en elle alors qu'elle paraît aussi calme que le plus apaisant des paysages, pas plus que vous n'estimerez la lucidité de son esprit alors qu'elle crie, qu'elle hurle, qu'elle brise tout ce qui se trouve sur son passage et semble en vouloir au monde entier. Elle brouille les pistes, tout simplement parce qu'elle en a les moyens. Oui, au risque de le répéter, Altheda Meriel Fraser est une jeune fille compliquée. Compliquée, mais pas moins attachante pour autant. Ce qui domine, en dehors de la fierté, chez elle ? C'est une gamine. Altheda est une gamine, parce que parfois, elle se surprend à rêver du prince charmant, du superbe conte de fée, de l'amour parfait... Ces jolis rêves et illusions qu'on a tous pendant l'enfance, mais qu'on perd petit à petit en grandissant. Elle est naïve, elle est innocente ; mais paradoxalement, elle est rusée, et pourquoi pas légèrement mesquine sur les bords avec un zeste d'égoïsme.
Altheda est une gamine, parce que plus têtue qu'elle, ça n'existe pas. Elle a beau changer d'avis comme de chaussettes, vous ne parviendrez pas à la convaincre, vous. Pas si elle n'en a pas envie. Démontrez, prouvez, promettez ; si elle n'en a pas envie, elle ne vous croira pas, parce qu'elle prend toutes les décisions elle-même. Elle croit qu'elle prend toutes les décisions elle-même. Elle est jalouse, elle est douce, elle ose, elle est méchante, elle est angélique, elle se contredit, elle ne se comprend pas... Altheda est une sale, une sacrée gamine. Mettez-la en colère, et elle aura tout le courage d'affronter le plus effrayant des monstres, sans ciller. En réalité, il est impossible d'enfermer Altheda dans de simples mots, et la tentative en est vouée à l'échec. Si la nature humaine est infinie, elle en est le parfait exemple. Elle est tout, et rien à la fois. Elle est elle-même.

Physique : Plutôt petite, plutôt mince, plutôt blonde, et plutôt banale, mais tout de même mignonne. C'est en général ce qu'on pense d'Altheda Fraser la première fois qu'on la croise. Son mètre soixante-cinq et ses cinquante-quatre kilos la font paraître d'un ou deux ans plus jeune qu'elle ne l'est, et à vrai dire, elle... s'en fiche. Vous voulez savoir ce qui change dans sa tenue vestimentaire quand elle va en ville ou qu'elle fait une soirée lecture ? En dehors du fait qu'elle préfère être en pyjama pour la deuxième activité, absolument rien du tout. Pas de maquillage extravagant, pas de tenue méga-soignée... En fait, on pourrait même dire que la blondinette néglige un peu son apparence. Un visage fin orné par un sourire malicieux ou des sourcils froncés selon la situation, des yeux foncés, mais extrêmements intenses et profonds, et qui permettraient à quiconque de lire en elle comme dans un livre ouvert pour autant qu'on fasse un minimum attention. Si les yeux sont les fenêtres de l'âme comme le disait Antoine de Saint-Exupéry, ceux de la demoiselle sont carrément une baie vitrée polie, cirée, qui vous troublera par la vision optimale qu'elle offre. Colère, haine, amour, tristesse... Tous sont visibles dans ces globes brun foncé, et si parfois ça aide, la plupart du temps, c'est un inconvénient.
Le nez fin souligné par de fines lèvres -qu'elle torture parfois sauvagement en y mettant des coups de dents frénétiques lorsqu'elle est nerveuse- se fronce à une fréquence remarquable, afin d'accentuer toute mimique se manifestant sur son visage. Qu'elle soit amusée ou fâchée, une petite expression bien à elle apparaît sur son visage, et si on peut dire que certains regards, certaines faces sont de marbre, le minois de la jeune Fraser n'en fait pas partie. Le tout est encadré d'une chevelure blonde, allant de lisse à parfois ondulée, qui tombe en cascade sur ses épaules. Dieu sait comme c'est tout ce qu'elle aime dans son physique ! Non, non, n'allez pas plus loin ; ce n'est pas une fille complexée qui aimerait changer son corps pour ressembler à une déesse. Bien au contraire. Mais s'il faut souligner ce qu'elle préfère chez elle, voilà. Après tout, Altheda a toujours été une jeune fille bien dans sa peau -du moins au niveau physique de la chose- et en harmonie avec son corps. Merci, Mère Nature.

▬ Pour continuer ; L'école ▬

Année d'étude : 2e année
Matière favorite : Sorts & Enchantements. Métamorphose. Peut-être pas les plus faciles de toutes les matières, mais certainement deux matières qui, d'après elle, mettent au défi et poussent à repousser ses limites, toujours plus loin.
Idée de métier : Loin d'avoir fini ses études, Altheda n'est pas encore décidée et pense qu'elle a tout le temps du monde pour faire son choix. Mais, à priori, faire carrière au Ministère de la Magie, ou devenir enseignante à Poudlard la tenterait bien.

▬ Pour achever ; Le moldu ▬

Prénom ou pseudo : Sila
Code du règlement :

Spoiler:

Avis sur le forum : C'est la première fois depuis 5 ans (ciiinq!!) que je m'inscris sur un forum HP. I love you

Présence sur le forum : 6/7

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