•• Distraho Spiritus ▬
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 __ Jody. (100%)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptySam 7 Mar - 16:43

    — Chapitre un. – cinq ans –

    - Dis Maman, pourquoi j’ai les yeux bleus ?
    - C’est comme ça ma chérie.

    Maman se releva, un peu plus faible, sur le canapé et me caressa les cheveux de ses mains douces. Je me laissai aller contre elle, sans me soucier d’autre chose. Du haut de mes cinq ans, j’étais une petite fille pleine de vie, toujours enthousiaste et prête à m’amuser. Maman me serra contre elle, de ses bras frêles.

    - Maman, pourquoi t’es si maigre ?
    - C’est comme ça ma chérie, c’est comme ça, me répéta-elle encore une fois en raffermissant son étreinte

    Je ne dis rien, mais je vis ses yeux brillaient et se remplir de larmes. Alors, je me blottis dans ses bras, persuadée que ma présence la réconforterait. Elle devait juste avoir un gros chagrin, mon câlin lui ferait du bien. Je levai mes yeux vers elle, et lui fis un grand sourire. Sourire auquel elle répondit, mais je pus voir que ces yeux ne s’étaient pas éclairés.

    - Maman, pourquoi tu es triste ?

    Un sourire s’étira sur ses lèvres mais je ne compris pas pourquoi il me semblait si désespéré, si affligé. Généralement, on ne souriait que lorsqu’on était heureux, sinon quel intérêt y avait-il à sourire ?

    - Je ne suis pas triste ma chérie, parce que tu es là, avec moi.
    - Moi aussi je suis contente que tu sois là Maman, pour toujours.

    Ses fins sourcils s’arquèrent, et elle se mordit la lèvre inférieure. Elle me prit contre elle mais j’eus le temps de voir qu’une larme coulait lentement le long de sa joue.

    - Maman, pourquoi tu pleures ?
    - Trop de questions, chérie, trop de questions.

    J’avais beau n’avoir que cinq ans, je compris que par là Maman évitait ma question, elle évitait d’avoir une réponse claire et nette à ne donner. Je me renfrognai aussitôt et elle fit la moue.

    - Enfin Jodilyne, tout va bien d’accord, tout ira bien.

    Si seulement je pouvais la croire. C’était cette particularité que je détestais tant chez moi. Tous les enfants croyaient leurs parents sans se poser de questions et moi pourtant, je remettais leurs paroles en question, surtout lorsqu’il s’agissait de Maman. Elle me donnait toujours l’impression de me cacher quelque chose, de ne pas tout me dire. J’avais cette désagréable sensation que tout allait basculer, que ma vie entière allait partir en morceaux. C’était peut-être parce que j’étais responsable. Il fallait toujours que je sois responsable, surtout avec Maman. Papa m’avait toujours dit que je devais être sage et gentille aussi, parce que Maman était fatiguée et parce que Luka n’était pas assez discipliné. Papa ne m’avait jamais dit pourquoi, mais moi, j’étais persuadée qu’elle était malade. Et elle allait si mal ! Je voyais bien à ses faibles mouvements, à sa peau tendue sur ses membres fins, Maman n’allait pas bien et tous les efforts qu’ils faisaient pour me rassurer ne servaient à rien, j’étais de plus en plus persuadée qu’elle allait mal.

    Maman eut une grande quinte de toux et Papa se précipita vers elle. Il me poussa sans ménagement, mais je savais que c’était à cause de Maman.

    - Nelly, ma chérie, tu vas bien ?

    J’avais toujours trouvé ça bizarre que Papa appelle Maman par le même surnom affectif qu’elle me donnait.

    - Je vais bien Paul, ne t’en fais pas, dit ma mère avec sa douceur habituelle

    Papa soupira, donna un petit baiser à Maman sur la bouche et je ne pus m’empêcher de retenir un « Beuuurk ! » horrifié. Ils se tournèrent vers moi et Maman éclata de son joli rire. Papa esquissa un sourire et avança vers moi. Il s’agenouilla devant moi, me prit par les épaules.

    - Tu veux bien aller jouer mon cœur ? Maman a besoin de se reposer.
    - Bien sur Papa.

    Il m’ébouriffa affectueusement les cheveux et me regarda m’éloigner.

    Dans ma chambre, je m’assis sur mon lit, très calme, quand Luka pénétra dans ma chambre, excité comme une puce.

    - Jodyyyyy!
    - Luuuuuuuke ! l’imitai-je avec un sourire

    Je savais nos comportements extraordinairement puérils mais après tout, nous n’avions que cinq ans. Luka s’assit à côté de moi, posa sa tête contre mon cou. Ses cheveux bruns foncés –opposés aux miens qui étaient presque pleu foncés- me chatouillaient légèrement mais je ne lui reprochai rien. C’était un rituel que nous appliquions depuis nos trois ans, chaque soir, il venait me voir avant de dormir. Je fermai mes yeux, et lentement me laissai tomber dans un sommeil sans rêves.


    — Chapitre deux. – sept ans –

    Nous mangions en silence, un silence étrangement agité, Luka me donnait des coups de pieds depuis le début du repas et avait par erreur heurté le genou de Papa, lequel était d’une humeur exécrable. Soudain, Maman toussa, d’une toux grave et sèche, elle voulut se lever mais s’étala par terre sans réussir à se relever. Papa se précipita vers elle, la soutint jusqu’à la voiture, nous prîmes nos manteaux et le suivirent en courant.

    A l’hôpital, tout était d’un blanc immaculé, pas la moindre trace ne parvenait à troubler la douce clarté de ce lieu mais l’atmosphère y était trop étrange pour que je m’y sente bien. Les infirmières nous tournaient autour comme des vautours, la secrétaire nous regardait –Luka et moi- avec des grands yeux de hibou, prête à nous bondir dessus si on faisait le moindre bruit, les rares médecins que l’on croisait ne nous regardaient même pas, comme si nous étions inexistants pour eux. Papa se trouvait dans la salle d’attente, la tête entre les mains, il pleurait doucement sans prendre la peine de nous rassurer. Je serrai lentement Luka dans mes bras avant qu’il ne se dégage.

    - Enfin Jody, tu es une fille !

    Je renonçai à répliquer quoi que ce soit, me laissai tomber contre le mur. Lentement, je commençai à compter les moutons sans me soucier de Luka qui venait de me rejoindre. Une fois que j’en eus compté cent, un médecin en blouse blanche arriva, et interpella mon père. Celui-ci sursauta et se leva rapidement, manquant de tomber comme l’avait fait plus tôt Maman. Ses yeux rougis ne pouvaient me tromper, Maman allait mal, très mal. Je fermai les yeux, certaine que personne ne verrait la différence. Le médecin nous jeta un coup d’œil mais ne remarqua pas que contrairement à Luka qui s’était endormi, j’étais parfaitement réveillée.

    - Vous savez monsieur, votre femme a un cancer à un stade très avancé. Je suis désolé mais je ne peux plus faire grand-chose pour elle.
    - Je vous en prie docteur, sauvez-la ! s’exclama mon père, le visage ravagé par les larmes
    - Je suis désolé.

    Il nous réveilla, moi et Luka, et nous fit signe de le suivre. Il nous conduisit dans une chambre aussi blanche que le reste, où régnait une forte odeur d’hôpital, une odeur désagréable, une odeur de mort. Mama, était étendue dans un lit, les traits tirés. Si le moniteur indiquant sa tension n’était pas là, je l’aurais crus morte.

    - Je t’aime Maman, dis-je doucement en déposant un petit baiser sur sa joue

    Papa ne fit aucun commentaire, aida Luka à se hisser assez haut pour pouvoir lui-aussi, embrasser Maman et nous fit sortir. Je savais qu’il parlait avec le docteur, sur ce qui allait arriver, sur Maman. Lorsqu’il sortit enfin, il appela Tante Allyn pour nous garder. J’eus beau tempêter et crier, de quoi faire un scandale il ne voulut rien entendre et laissa Allyn nous ramener chez nous, restant seul avec Maman. Quelques heures plus tard, elle était morte.


    Mes yeux étaient rouges, comme ils l’étaient depuis maintenant une semaine. Maman était partie, elle était partie pour toujours. Papa passait à côté de nous sans nous regarder, sans même nous voir. Ses yeux rougis, son dos voûté, son regard hagard, tous ces signes le rendaient apathique, comme déconnecté de la réalité. J’étais vêtue de ma si jolie robe rouge, celle que Maman adorait. Tous portaient du noir, c’était la couleur de l’enterrement. Quand nous pénétrâmes dans l’église, tous les regards se tournèrent vers nous. Ils exprimaient la sympathie pour Papa, la compassion et la pitié qu’ils éprouvaient pour notre famille ravagée par la mort, l’approbation pour Allyn et pour tout ce qu’elle faisait pour nous, la tristesse pour Maman qui n’était plus de ce monde, l’attendrissement pour Luka mais je parvenais aussi à déceler une lueur scandalisée dans leurs regards et je savais que j’en étais la cause. La cérémonie se fit dans le silence, un silence morbide brisé seulement par le faible chant funèbre qui s’élevait de la chorale. Lorsqu’on nous demanda de prononcer un mot pour Maman, Papa se borna à rester assis, sans bouger, les yeux dans le vague. Personne ne nous en tiendrait rigueur si nous ne nous levions pas, Papa était trop ravagé par le chagrin et nous, nous n’étions que des enfants. Allyn prononça quelques phrases pour Maman mais je ne l’y reconnus pas, ces phrases étaient dénuées de sens et de sentiments –bien que je savais véritable la tristesse de ma tante – Ce n’était pas le discours à prononcer. Alors je me levai de ma chaise et me dirigeai lentement vers le prêtre. Lorsque je croisai le cercueil, je laissai mes doigts l’effleurer doucement, sans penser un seul instant que Maman se trouvait à l’intérieur –pour moi, elle avait déjà rejoint le paradis– Tous me fixaient, comme s’ils craignaient que je ne blesse d’avantage mon père et que mes mots futurs ne soient qu’un caprice d’enfant. J’avais peur, sans aucune raison, mais il fallait que quelqu’un le dise, et pas simplement une inconnue –Allyn n’était pas assez proche de Maman pour la connaître vraiment– Quelqu’un proche d’elle devait prononcer un discours en son honneur, je devais le faire. J’inspirai profondément, et pris la parole. Alors que ma voix résonnait dans toute l’église à travers le micro, tout me parut clair et tout besoin de chercher mes mots disparut, c’était comme s’ils venaient naturellement, comme s’ils étaient inscris en moi.

    - Je sais, vous pensez tous que je ne suis qu’une enfant et que je n’ai pas mon mot à dire mais cette femme qui est morte n’est ni ma cousine, ni une lointaine parente, cette femme c’est ma Maman et je dois dire quelque chose pour elle, comme il le faut. Maman était belle, vous qui la connaissez, vous le savez parfaitement. Elle avait ses magnifiques cheveux noirs comme les miens et les mêmes yeux noisette que Luka. Mais ce qui la rendait belle, c’était cette douceur qu’elle possédait naturellement. Elle était si gentille, si serviable, toujours prête à aider. Maman était quelqu’un de bien. Je sais que vous me trouvez irresponsable, que vous pensez que ma tenue n’est qu’un caprice d’enfant mais c’est faux. Maman adorait cette robe, elle me répétait toujours qu’elle me trouvait jolie avec. Maman est partie, oui, mais elle n’aimerait pas vous voir tous ici en noir avec des mines si sombres, Maman a besoin de couleur, elle a besoin d’être heureuse, et que nous soyons heureux parce qu’elle a toujours fait passer les autres avant elle. Elle ne voudrait pas qu’on pleure, elle voudrait juste qu’on ne l’oublie pas et qu’on continue de l’aimer comme on l’a toujours fait, c’est ce qu’elle voudrait. Elle voudrait qu’on arrête de pleurer et qu’on aille mieux, qu’on aille bien, parce que Maman est géniale. Je voulais juste dire un mot et finalement j’en ai dis tellement que j’en ai perdu le compte mais finalement j’ai oublié le plus important. Je t’aime Maman.

    Je m’étais laissé submergée par l’émotion, les larmes coulaient sur mes joues tandis que je regagnais ma place. Les gens avaient été touchés, je le voyais bien. Beaucoup essuyés leurs yeux avec des mouchoirs brodés, des sanglots retentissaient un peu partout. Mon discours n’était pas celui d’une fillette, mais celui d’une fillette mature. Seulement, il était avant tout une ode à l’espoir, l’ode à l’espoir d’une fillette qui devrait désormais apprendre à vivre avec la douleur comme avec une vieille amie.



Dernière édition par Jody M. O'Brien le Ven 20 Mar - 20:53, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptySam 7 Mar - 16:43

    Chapitre trois – quinze ans –

    Je mâchai mes frites avec un désintérêt total, ne restant que pour Luka. Il avait bien grandi. Ses cheveux bruns avaient encore foncés tandis que les miens étaient restés de cette même teinte blonde, ses yeux noisette impassibles exprimaient sa haine de la vie, son envie d’en finir si semblable à la mienne. C’était ainsi depuis un an. Cela en faisait huit que Maman nous avait quitté. Nous sommes tristes et seuls mais à la fois ensemble. Depuis nos quatorze ans, Luka et moi ne nous quittons plus. Toujours ensemble, bien que quand il ait parfois le cœur à rire, il se moque de moi et se plaint de ma passion pour la chanson. Je chante, je chante tout le temps, des choses tristes la plupart du temps. Il se moque mais je sais qu’il aime ma voix, il me l’a déjà dit. En réalité, il a monté un groupe avec quelques uns de ses amis et il m’arrive de leur servir de chanteuse. Luka, lui, joue de la guitare. Il aime tant jouer, tout autant que j’aime chanter. La musique est pareille pour nous deux, elle nous aide à nous en sortir, à nous échapper de notre vie. Luka devant moi finit son coca d’un seul trait et sortit, claquant la porte avec humeur sans même m’attendre. Je le rattrapai en courant tout en lui jetant un regard noir.

    - T’aurais pu m’attendre quand même !
    - T’avais qu’à te dépêcher !
    - Tu rigoles ? C’est moi qui t’ai attendu !
    - T’es vraiment chiante tu sais !
    - Ah oui, moi je suis chiante ?
    - Ouais, une vraie chieuse !
    - Voyez-vous ça, mônsieur me trouve chiante. Mais est-ce que tu t’es regardé ?
    - Salope !
    - Connard !
    - Pétasse !
    - Enfoiré !

    Nous échangeâmes un regard complice avant de tomber dans les bras l’un de l’autre. Ceux qui ne nous connaissaient pas nous trouver toujours bizarres, avec notre manie de nous disputer violement avant de se réconcilier à la manière de deux amis. Rectification, nous étions bizarres, et ce depuis toujours, mais jamais cela ne nous avait gêné.

    Luka m’entraîna en avant, et nous continuâmes notre route, bras dessus-bras dessous. Quand nous rentrâmes, notre père ne réagit même pas. Couché sur le canapé, devant la télé, une canette de bière à la main, il ne semblait même plus être conscient de son état. Et c’était le cas depuis la mort de Maman. Luka secoua la tête en passant à côté de lui, émit un reniflement agacé.

    - Pitoyable ! murmura-il

    Il n’avait plus une très grande estime de notre père, tout comme moi. Sauf que moi j’avais conscience des difficultés qu’il avait eues avec la mort de Maman. Je savais qu’il l’aimait toujours et qu’il ne pourrait jamais guérir. Luka avait plus de mal à assimiler cette notion, sans doute parce qu’il lui fallait un coupable pour le malheur qui nous avait frappé et pour ce qu’était devenue notre vie depuis la mort de Maman. Je passai mon bras sur son épaule, cherchant à le réconforter.

    - Ca ira Luke, tout ira bien pour nous.

    Il esquissa un sourire, éclata d’un rire amer.

    - Ca fait longtemps que j’ai cessé de croire aux miracles petite sœur.


    Chapitre quatre – seize ans –


    Avalant une nouvelle bouffée d’air, je frottai mes mains l’une contre l’autre. Mon visage rougi par le froid se détachait du blanc de la neige tout autour de moi. Je la détestai. Cette neige si pure et si belle que j’avais autrefois tant aimée. Je connaissais la raison de ce sentiment improbable pourtant quand Luka me l’avait demandé, je ne lui avais pas révélé. Cette blancheur me rappelait les murs de l’hôpital, les murs de l’hôpital où ma vie avait chaviré, où j’avais perdu ma mère et mon cœur. J’avais les joues rouges, ce qui contrastait avec ma pâleur habituelle. J’étais pâle, et ce depuis toujours, mais ma pâleur s’était accentuée, prenant un côté maladif qu’elle n’avait pas auparavant. J’avais tout un côté maladif mais seuls mes écarts de conduite en étaient la cause. Je fumais, et ce beaucoup plus souvent que je ne le devrais, je buvais aussi –même si j’étais loin d’être alcoolique- à des fêtes et j’allai à un grand nombre de fête, et je me droguai aussi, parfois, quand ni l’alcool ni les clopes n’arrivaient à me faire oublier mon malheur. Je savais à quel point c’était mal, mais je n’avais aucun père qui aurait pu me faire la leçon, le seul que j’avais était trop occupé à faire la même chose, détruire sa vie pour détruire la douleur. Quand on perdait quelqu’un, on avait deux possibilités. Soit on apprenait à vivre avec la douleur –chose que j’avais essayé de faire pendant plus de cinq ans, en vain- soit on faisait taire la douleur et la douleur ne se laissait pas faire, jamais elle n’acceptait de disparaître, elle le faisait juste lorsqu’on était plus conscient parce qu’à ce moment là, on n’avait plus conscience de rien, ni de qui on était, ni de notre histoire, ni de notre passé, non, de plus rien. C’était une délivrance, si belle, tellement tentante que je ne pouvais y résister. Luke était parti, et ce depuis un bon mois. Il avait décidé qu’il devait s’éloigner de la maison –nous ne l’avions plus considéré comme un foyer depuis tant de temps- et de ce qu’il restait de l’homme qu’avait autrefois aimé ma mère. Avec un sourire, je me souvins des paroles que j’avais prononcées pour elle. Oui, elle aurait voulu qu’on soit heureux, oui, elle n’aurait pas apprécié ce qu’on était devenus mais après tout, c’était à cause d’elle que nous étions comme ça, sa mort nous avait tous transformé, elle avait laissé des traces indélébiles dans notre cœur meurtri. Et qui sait, peut-être qu’intérieurement, nous étions morts nous aussi. Je savais que Luke allait bien, il m’écrivait régulièrement, m’appelait aussi mais il me manquait, j’avais besoin de lui, de sa présence à la maison. Nous n’étions pas comme tout le monde, la plupart des parents auraient réagi devant des enfants comme nous, ils auraient compris que nous étions un danger pour nous-mêmes, que nous n’avions pas les idées claires. Je n’avais jamais les idées claires, sauf lorsque j’appliquai la lame sur mon bras, la brûlure glacée du métal m’aidait à comprendre, à faire le tri dans mon esprit embrouillé par le chagrin, l’alcool et la drogue. J’étais déconnectée de la réalité, tout comme mon père, je percevais tout à travers un épais voile, je percevais tout en une intensité réduite. Je n’étais pas quelqu’un de fréquentable, je n’étais pas quelqu’un de bien. Après la mort de Maman, Allyn était restée avec nous quelque temps, puis elle avait désespéré et elle était partie, elle aussi nous avait abandonné. Elle n’avait pas mérité de prononcer des paroles pour Maman, tout comme je ne l’avais pas mérité non plus. J’étais une fille indigne.

    Je rentrai, et claquai la porte avec mauvaise humeur. La vue de mon père avachi sur le canapé me donna la nausée.

    - Mais putain réveille-toi ! Quand est-ce que tu vas comprendre que c’est fini ? Tu peux gâcher ta vie, ça ne la ramènera pas ! Mais tu aurais du prendre soin de nous, tu aurais du nous élever correctement ! Regarde Luka, il s’est barré tellement il peut plus te voir ! Je te déteste ! Je te déteste !

    Je vis dans ses yeux combien mes paroles le blessèrent, même ce qu’il réussissait à percevoir à travers l’alcool.

    - Jodilynr, je suis désolé, dit-il faiblement avec peine
    - Garde tes excuses pour quelqu’un qui les gobera ! le rembarrai-je aussitôt
    - Jody…
    - Ta gueule ! Et puis tu sais quoi, j’me tire ! J’peux plus te voir, je peux plus supporter ça ! C’est fini, tout est fini.

    Je sortis sans même prendre le temps de rassembler quelques affaires, de toute façon, je n’avais aucune chose de valeur à emporter et la seule chose dont je ne voulais pas, je ne pourrai pas m’en débarrasser, la douleur me suivrait toujours, où que j’aille.




Dernière édition par Jody M. O'Brien le Ven 20 Mar - 21:03, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptySam 7 Mar - 16:43

    Chapitre cinq – dix-sept ans

    J’inspire une nouvelle fois, tenant ma cigarette sur par le bout des doigts. La lune brillait, haute dans le ciel, éclairant par la même occasion mon visage strié de larmes. Pourquoi les choses étaient-elles si compliquées ? Tout aurait pu être simple, si simple. Mais ça ne l’était pas. Je suis Beverly, une jeune fugueuse qui passait son temps dans des endroits mal fréquenté pour toutes les personnes qui me connaissaient désormais. Comment ai-je pu autant changer ? J’avais cru trouver ma voie, j’avais cru que j’allais être heureuse mais maintenant je sais, le bonheur est de courte durée, on ne reste jamais heureux bien longtemps. Heureuse. Oui, je l’ai été aux côtés de Luka et de mon père, je les aimais. Moi qui ais désormais toujours refusé, toujours évité, de m’attacher aux gens, je leur avais donné toute mon affection et voilà où ça m’avait mené. J’étais seule et désespérée, j’avais mal à cause d’eux, parce que je leur avais ouvert mon cœur, je leur avais tout donné sans restriction, je m’étais laissé aller dans ce flot de sentiments. Et voilà le résultat, j’avais coulé, je m’étais noyée. Quand on voit ma vie aujourd’hui, on n’imagine pas que j’ai été Serenity, ni même London -un autre prénom que j'avais pris un jour-. Serenity était quelqu’un de gentil et de doux, London était sauvage et fière. Elles ont toutes deux fait parties de moi à un certain moment mais maintenant j’ai l’impression qu’elles n’existent plus. Je sais qu’elles sont moi autant que je suis elle, je sais que ça n’a pas de sens mais pourtant. A présent je ne suis plus Serenity, encore moins London, je suis juste Beverly, une fille seule, belle mais tellement triste, toujours triste. Ca a même fait l’objet d’un pari un jour, arriver à faire rire ou sourire Beverly. Evidement personne n’a réussi. Mais il faut bien avouer que les hommes manquent terriblement d’imagination. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre et quand on croit avoir trouvé le bon, il s’évanouit dans la nature, vous laissant seule face à vos doutes. Il aurait pu tout changer et pourtant, ça n’a servi à rien, tous les efforts que j’ai faits pour m’en sortir et aujourd’hui je suis à la rue, sans fric, et sans famille. J’aurais tant aimé que tout soit si simple, que je sois heureuse, mais la vie n’est pas un conte de fée, je les appris à mes dépends. Si seulement il était resté. Je me souviens de ce jour, de ce jour si semblable aux autres, sombre, gris & triste, pareil à mon cœur. Ce jour si normal avait pourtant changé ma vie, changé mon existence. Croyez-moi, tomber amoureuse est une mauvaise idée. Ce jour-là, je trainais dans les bars comme à mon habitude. J’avais entendu la porte s’ouvrir et il était entré, ce jour-là, mon existence a changé. Je venais de le rencontrer, je ne lui avais même pas parlé et pourtant je l’aimais déjà. D’avantage même que ma propre vie. Il était beau, il paraissait si fort et en même tant si ténébreux. Je croyais qu’il m’aimait, j’ai été assez bête pour le croire, mais il est parti. Du jour au lendemain, il a disparu sans laisser de traces, personne n’a jamais su où il était allé et Beverly s’est à nouveau retrouvée seule. Il était mon oxygène et je me suis retrouvée sans air, je cherchais à reprendre mon souffle et pourtant, je n’y parvenais pas, j’étais bloquée, emprisonnée au fond de moi-même. Je ne me considère pas comme Beverly, non, Beverly est une facette de ma personnalité, comme l’étaient Serenity & London, parce que je ne peux pas être moi, il faut toujours que je sois quelqu’un d’autre mais ce quelqu’un possède toujours une part de vérité, une part de moi. Quand il est parti, j’ai été effondrée. Je venais à peine de réussir à me relever après ce drame et je trébuchai à nouveau. Mais cette fois-ci, je n’étais pas sur de réussir à m’en sortir, je ne savais même pas si j’en avais vraiment envie. Avant même que le garçon n’ouvre la bouche, je sus qui il était. C’est comme ça, je le connais par cœur.

    - Josh.

    Pour toute réponse il me sourit avant de s’assoir à côté de moi. De bout des doigts, il essuit lentement les larmes qui avaient taché mon visage.

    - Mon maquillage a coulé, je dois être affreuse.
    - Tu ne pourras jamais être affreuse See.

    J’ignore pourquoi il m’appelait See, il disait seulement que puisque je n’étais pas réellement Beverly, il ne pouvait pas m’appeler comme ça, et il ne pouvait pas non plus m’appeler Jodilyne ou encore London alors ça avait été See. D'après lui, alors j'étais See. J’avais l’impression d’être partagé en de multiples personnages, en de multiples facettes, en de multiples filles dont aucunes n’étaient moi. Pas parce qu’aucune n’avait le même prénom, non, un prénom ne signifie rien, il doit être en accord avec celui qui le porte, il doit refléter votre véritable personnalité et aucun ne reflétait vraiment le mien. Peut-être parce que je ne montrais jamais qui j’étais réellement, je ne me montrais jamais toute entière, je laissais seulement apercevoir aux gens une facette de ma personnalité. Josh avait été mon seul soutien depuis que Gabriel était parti après m’avoir donné l’illusion qu’il tenait à moi, il était la seule chose qui me raccrochait à la vie, qui m’empêchait de partir. Accroches-toi pour ne pas tomber, accroches-toi pour ne pas sombrer. Cela s’appliquer si bien à moi. Chaque minute, chaque seconde, tout était une lutte constante pour continuer de vivre. Qu’était-il arrivé pour que j’en arrive là ? Il y avait eu cet horrible dispute, celle qui avait ravivé les douleurs du passé, qui avait détruit tout ce que j’avais de plus précieux au monde. J’avais fui au loin, m’efforçant d’oublier, j’avais pris le premier bus et j’étais partie avec l’argent dont je disposai. J’avais atterri ici, là où je demeurais depuis un moi. Je savais que je resterais là, je n’éprouvais aucunement l’envie de repartir à l’école tout en sachant qu’on me poserait des questions. Que s'est-il passé? Je n’avais aucune envie d’avoir à répondre qu'on s'était disputé. Je ne l’avais dit à personne. Sans doute parce que quand je le dirai à voix haute, j’admettrais qu’ils sont définitivement partis et qu’ils ne reviendront pas, et ça, je ne peux pas. Ils sont partis, je le sais mais pourtant, je ne peux m’empêcher de penser, tout au fond de moi, qu’ils sont là, près de moi, qu’ils sont toujours là et qu’ils veillent sur moi. Je passe mes bras autour de lui et enfuit ma tête dans son cou. Celui-ci soupire mais ne proteste pas, il n’en a pas le courage.

    - See.
    - Quoi ?
    - Tu ne dois pas faire ça.
    - Pourquoi ?
    - Parce que c’est mal.
    - Je t’aime Josh.

    Il soupire à nouveau, se détache de moi et m’oblige à le regarder dans les yeux.

    - Non, tu ne m’aimes pas. C’est l’autre idiot que tu aimes, pas moi.
    - Si je t’aime.
    - Non, je suis seulement ton ami mais tu te raccroches à moi comme à une bouée de sauvetage. Je ne suis qu’un ami pour toi.

    Je lis sur son visage toute la peine qu’il éprouve en disant cela mais c’est vrai et il le sait. J’ai beau le prétendre, je ne l’aime pas, pas comme j’aime Gabriel, je le voudrais, je le souhaite de tout mon cœur mais ça ne marche pas, je n’y arrive pas. Mais il a tort sur un point, il n’est pas un simple ami pour moi, il est comme un frère, le lien qui nous unit se rapproche de celui qui m’unissait à Tyler du temps où nous étions inséparables, où nous faisions tout ensemble. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de prétendre que je l’aime.

    - Si je t’aime.
    - See, ne rends pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont déjà.

    C’est difficile pour lui parce qu’il m’aime, et pas comme une simple amie lui. Je le sais parce qu’il me l’a dit, il m’aime. J’aimerais tellement pouvoir lui offrir tout mon amour en retour, pouvoir l’aimer aussi fort que j’aime Gabriel, ressentir cet amour dans toutes les fibres de mon corps, dans toutes les faces de mon être. Mais je ne peux pas, je n’y arrive pas.

    - Je suis désolée.
    - Je ne crois pas que ça change grand-chose mais je ne t’en veux pas, ce n’est pas ta faute. On ne choisit pas qui on aime.

    C’est si vrai. On ne choisit pas qui on aime. Si j’avais choisi, je l’aurais choisi lui et non Gabriel, j’ai souhaité tellement de fois l’oublier pour être heureuse avec Josh que je ne les compte même plus et pourtant cet amour indésirable est toujours là, désespéramment là. Il s’accroche à moi comme un parasite, il étreint mon cœur et le maintient dans un étau glacé qui le comprime et m’empêche d’avancer. L’amour c’est comme la douleur, comme n’importe quel autre sentiment. Que ce soit l’amour, la tristesse, ou même la joie, ils sont tous pareils. A la fin, on a toujours à souffrir, toujours. Et jamais on ne parvient à se débarrasser de cette douleur insoutenable qui vous obligé à regarder derrière vous et à regretter. Je sais que j’éprouverai toujours cette douleur, quoi que je fasse. Toujours. Et à jamais. Josh m’avait tout de suite plu, il m’avait aidé à me débarrasser de garçons un peu trop collants en se faisant passer pour mon petit-ami. Par la suite, il m’avait invité à boire un verre autre part et on s’était revu. Josh avait tout de suite était important pour moi, il m’aidait, il me soutenait, il me permettait de m’accrocher à cette vie en quelle je ne croyais plus. Je crois même que sans lui, je me serais ouvert les veines. Un geste qui peut paraitre à la fois si courageux et à la fois si lâche. Moi je crois qu’il y a une part des deux. Il faut du courage pour se suicider, pour faire une action tout en sachant parfaitement que vous ne vous en relèverez pas, il faut du courage pour tourner ainsi le dos à la vie et pour préméditer votre mort. Mais c’est aussi de la lâcheté que de vouloir contourner, éviter, les difficultés de la vie, cette douleur constante. Je sais que j’y aurais pensé, j’y ais pensé, mais je ne sais pas si je l’aurais fait. Je ne pense pas. Ce n’est pas par rapport à la lâcheté, non, je pense que je n’aurais pas trouvé le courage nécessaire à ma mort. Tout ce que je sais, c’est que je n’aurais pas supporté la douleur alors je me serais tuer à petit feu, par la drogue ou l’alcool, un peu comme je le fais à présent avec la cigarette. Je ne sais pas ce que je ferais à la rentrée. Je n’aurais pas le courage de reprendre l’école mais je ne peux pas abandonner mes études, la magie me passionne trop.

    - Josh ?
    - Oui ?
    - Je vais m’en aller, je vais m’en aller loin et je ne reviendrai jamais. Je… je crois que j’vais partir en Angleterre.
    - Fais-moi une faveur alors.
    - Bien sur !
    - Ne te fais pas appeler Beverly.

    Je lui adresse un faible sourire, consciente que c’est certainement la décision la plus dure de ma vie.

    - Tu pourrais venir me voir là-haut.
    - Tu sais, avec le prix que ça coûte. Je crois qu’il vaut mieux que je sorte de ta vie. Jamais tu ne pourras oublier, jamais tu ne pourras t’en remettre si je suis à tes côtés, en train de te rappeler cette période de ta vie. Mais j’t’oublierai pas, jamais.
    - Moi non plus et tu le sais.

    Je le serre une dernière fois dans mes bras avant de m’éloigner. Je ne me retourne pas, non, car si je le fais, je perdrais toute cette résolution qui m’habite à présent, je ne pourrais pas partir et je ne veux pas qu’il voit que je pleure. Tout au long de ma vie j’ai essayé de dominer mes émotions, de les enfuir au fond de moi, de les oublier et voilà où j’en suis. Je crois que les sentiments sont toujours là, et que quoi qu’on fasse, ils restent présents et vous empêchent de vivre, je crois qu’il va falloir que je me fasse à cette idée. Ce que je vais faire ensuite ? Je vais aller à Poudlard, l’école de magie d’Angleterre. Et qui je serais là-bas ? Ni Beverly, ni Lodon. J’y ai déjà songée, je serai à nouveau Serenity mais pas la même, je serai Jody, Jody Melyne O'Brien, parce que Jody, c’est un peu comme un surnom pour Jodilyne sauf que c’est tellement plus joli, et plus court. Je serai discrète, studieuse et silencieuse, belle sombre et mystérieuse mais je serai moi, la véritable moi, au moins avec une personne. Plus aucun sentiment ne se trouvera pour entraver ma route, plus aucun amour, plus aucun ami, plus aucun attachement d’aucune sorte. Je serai seule, définitivement seule.


Dernière édition par Jody M. O'Brien le Ven 20 Mar - 21:07, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptySam 7 Mar - 16:44



    __ Jody. (100%) Iconem12

    Serenity Melyne O'Brien
    2e année




        ▬ Pour achever ; Le moldu ▬




    Prénom ou pseudo : July = Ju
    Code du règlement : OK, par Jack
    Avis sur le forum :
    (points positifs ou négatifs) Euhh... Le design est sublime, j'aime bien l'intrigue, et l'équipe administratrice I love you
    Présence sur le forum : (à noter sur 7) 5/7


Dernière édition par Serenity M. O'Brien le Ven 13 Mar - 20:34, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptySam 7 Mar - 17:27

J'ai fini cheers
Sinon, les admins, vous allez faire quoi pour Praesidium & Push? Vous les gardez quand même? Parce qu'ils sont un peu déserts en ce moment. :t:


Dernière édition par Serenity M. O'Brien le Ven 13 Mar - 22:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Jack E. Caldwell
- Admin -
- 4ème année -
SLYTHERIN.

Jack E. Caldwell


Masculin Nombre de messages : 109
Pseudo : Lau'
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) 0015
Date d'inscription : 18/02/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptyMer 11 Mar - 22:02

Bienvenueeee (-:.
Je te valide à Poufsouffle ! Wink
Revenir en haut Aller en bas
Jody M. O'Brien
- Elève de 2ème année -
HUFFLEPUFF.

Jody M. O'Brien


Féminin Nombre de messages : 50
Age : 29
Pseudo : July
Copyrights : Ava by sushii. Icone by monstertrash &. crashburnlive
Humeur : Mieux vaut pour toi qu'elle soit bonne *éclate d'un rire machiabélique*
Photo d\'Identité. : __ Jody. (100%) Hannav1
Date d'inscription : 07/03/2009

__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) EmptyJeu 12 Mar - 18:43

Merci (:
Revenir en haut Aller en bas
https://distraho-spiritus.forumactif.com/poufsouffles-f37/__-sere
Contenu sponsorisé





__ Jody. (100%) Empty
MessageSujet: Re: __ Jody. (100%)   __ Jody. (100%) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
__ Jody. (100%)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» - Jody, just for you.
» je suis folle, & alors? jody &. elmina
» Seule dans la nuit - Jody &. libre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
•• Distraho Spiritus ▬  :: — L'Administration » :: 

▬ Identification du personnage ▬

 :: Poufsouffles
-
Sauter vers: